Le gros œuvre, c’est tout ce qui ne se voit pas mais qui est indispensable : le nettoyage, l’isolation, la ventilation, le plancher et les murs/plafond. C’est aussi ce qui demande le plus de soin et le plus de temps. Alors on se retrousse les manches et c’est parti !

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Étape 1: nettoyage

 

Le véhicule que nous avons acheté était utilisé pour travailler sur les chantiers de construction. Il y avait donc à l’intérieur un aménagement sommaire qui servait de rangement pour outils. Méfiez-vous des apparences : l’aménagement semblait clean mais on a eu des surprises en soulevant le tapis ! Allez hop grand nettoyage : on dévisse tout, on enlève l’isolation pourrie imbibée d’eau et on nettoie la colle gluante du sol au plafond.

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Quand tout est propre, on y voit beaucoup mieux. L’isolation imbibée d’eau a commencé à faire rouiller le plancher à certains endroits. Il faut poncer jusqu’au métal nu et 1 cm autour de la zone affectée puis appliquer de la peinture antirouille pour limiter le développement de la rouille. Pas la peine de s’embêter pour la couleur, ce sera sous le plancher. On ne veut juste pas passer au travers !

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Étape 2 : plans

 

Une fois que tout est clean, on a une meilleure idée de la place dont on dispose. On peut faire des mesures plus précises et commencer à faire des schémas de notre aménagement. Il faut avoir une idée de ce qu’on veut : nous voulions des rangements, de quoi dormir mais qui se replie pour gagner de la place en journée et un coin cuisine. Quand la liste est faite, on essaie de tout faire tenir sur le papier. En ce qui nous concerne, on avait une assez bonne idée du résultat final mais étant débutant en aménagement de van, on a préféré faire les choses par étape. Aussi à cette étape, rien n’était mesuré au millimètre. On a commencé par le gros œuvre et une fois celui-ci fini, on a remesuré l’espace disponible pour créer nos meubles et tout faire tenir. Le résultat final est donc assez différent de nos premiers plans de départ. Certaines personnes sont assez balaises pour tout prévoir dès le début. A vous de juger de vos capacités !

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Étape 3: Plancher - Structure et Isolation

 

Quoi ?

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La structure est réalisée en tasseaux de 2x4 pouces. Pour l’isolation, on est parti sur le polystyrène extrudé d’1 pouce d’épaisseur.

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Pourquoi ?

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On est au Canada et, qu’on le veuille ou non, on ramène régulièrement de la neige (voire de la slush) à l’intérieur du véhicule. Le plancher risque de s’humidifier. Plutôt que de prendre une isolation en laine qui risque d’absorber l’humidité, de se compacter et de perdre son pouvoir isolant (et même de moisir), on choisit une isolation solide : le polystyrène extrudé.

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Comment ?

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On fait une structure solide en tasseaux 2x4 pouces : ils sont fixés entre eux par des équerres. Deux grandes tiges boulonnées à hauteur du coffre viennent fixer la structure au van.

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A l’intérieur des espaces, on intercale des morceaux de polystyrène coupés à grandeur. Attention à ne pas trop ajuster les morceaux d’isolation sous peine de les entendre « couiner » plus tard.

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Par-dessus la structure, on vient apposer des planches d’OSB d’1cm d’épaisseur. A leurs jonctions, les planches chevauchent de moitié les tasseaux pour pouvoir les visser dans la structure.

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​           Conseils

 

On aurait pu s’arrêter là mais on a cru avoir une bonne idée… mettre du plancher flottant. Assez facile à poser, le plancher flottant permet d’obtenir un joli fini. C’est aussi hyper facile à nettoyer. Problème : le plancher flottant est une matière qui se dilate et se rétracte avec les changements de températures. Comme on l’a posé par des températures négatives, on a eu la surprise de le voir gonfler par 20°C ! Depuis que les températures descendent en dessous de -15°C, les planches se rétractent et des espaces apparaissent… Pour couronner le tout, le plancher flottant est une matière extrêmement froide au toucher par temps froid. Bref, on aurait pu se passer de cette étape… Si c’était à refaire, un lino ferait très bien l’affaire. Une bonne idée en revanche est d’installer des renforts aux endroits les plus sollicités du plancher.

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